Cité en 1246 dans les archives du chapitre de Saint-Hilaire, puis en 1479 dans celles de la commanderie de Loudun, La Roche Vemaise était le siège d’une ancienne seigneurie qui dépendait de la baronnie de Baussay. Deux très beaux portails à bossages et à frontons brisés donnent accès à la cour de ce beau logis qui possédait autrefois un jardin à la française. Bien que restauré au XIXe siècle, le château a conservé son apparence du début du XVIIe siècle. Le corps de logis est composé de pavillons qui s’individualisent chacun par une toiture indépendante, ces jeux de volumes s’enrichissent de curieuses tourelles en surplomb aux angles de la façade sur cour et, côté jardin, de deux pavillons rectangulaires en saillie. Dans le jardin se dresse un beau pigeonnier avec plus de 2.500 boulins. Le château est une propriété privée et ne se visite pas.
Une particularité géologique. Le bois de Roche-Vernaize est planté sur un escarpement de grès tertiaire rouge dominant, comme un promontoire, le vallon de craie turonienne (tuffeau) qui s’étend jusqu’à Loudun. Ce gisement de grès est sans aucun doute à l’origine des nombreux mégalithes disséminés sur les communes contiguës de Saint-Léger, Morton, Trois-Moutiers, Loudun, Ternay, Arçay, Saint- Laon… Les 2 dolmens qui reposent au milieu d’une clairière de ce bois font partie de cet ensemble. Cette singularité est sans doute à l’origine du nom : Roche Vernaize.
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